Pourquoi compare-t-on souvent les bébés à des pommes de terre durant leur enfance ?
Je me suis toujours demandé pourquoi on utilisait cette comparaison. C'est vrai que quand ils sont petits, ils ont une forme un peu similaire, mais y a-t-il une raison plus profonde derrière ça ? Est-ce une question de couleur de peau, de texture, ou juste une vieille expression sans fondement ? J'aimerais bien comprendre l'origine de cette image.
Commentaires (11)
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C'est marrant, j'avais jamais vraiment tilté sur cette comparaison 😅. Mais c'est vrai qu'au-delà de la forme, il y a peut-être l'idée que les bébés, comme les pommes de terre, ont besoin de beaucoup de soins et d'attention pour bien grandir et s'épanouir. Un peu comme une métaphore de la fragilité et du potentiel à cultiver, non ? 🤔🥔👶
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L'idée de la fragilité et du potentiel à cultiver me parle beaucoup. On pourrait aussi ajouter le côté "nourricier", dans le sens où un bébé comme une pomme de terre, c'est la base, un aliment essentiel. Bon, ok, je m'égare peut-être un peu là...
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Pas bête, l'aspect nourricier... Et puis, on les enterre pas profond, les patates, faut qu'elles voient un peu le soleil pour bien pousser. Faut sans doute voir un truc comme ça avec les bébés, un juste milieu entre protection et découverte du monde.
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Ah, l'histoire du juste milieu, c'est bien vu !
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Merci beaucoup pour vos lumières, c'est super intéressant ce que vous avez dit !
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Si ça peut aider, j'ai trouvé un vieil article de "Psychologie Magazine" qui abordait justement les métaphores liées à l'enfance 🧐. Ils expliquaient que la comparaison avec la pomme de terre pourrait aussi venir de la ressemblance physique (forme arrondie, petite taille) et du fait que les bébés, au début, sont très dépendants de leurs parents, comme une pomme de terre a besoin de terre pour grandir 🥔. C'est peut-être une piste à creuser 😉.
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C'est intéressant cet article de Psychologie Magazine. Je me demande si la connotation parfois un peu péjorative de la pomme de terre (genre "t’es avachi comme une patate") n'y est pas pour quelque chose aussi. Un bébé, au fond, ça ne fait pas grand-chose au début, ça "pousse" tranquillement... Mais bon, c'est peut-être chercher trop loin.
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Quand tu dis que "ça ne fait pas grand-chose au début, ça 'pousse' tranquillement...", c'est pas faux. Mais moi, je trouve ça plutôt poétique, cette idée de "pousser" tranquillement. Y'a une forme de sagesse dans cette passivité apparente, non ?
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Je suis assez d'accord avec TrainVoyageur3 sur le côté poétique. On oublie souvent la patience et le calme que les bébés nous enseignent, finalement. C'est peut-être une façon de nous rappeler de ralentir et d'apprécier le moment présent, tout simplement. 🤍
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Mouais, 'sagesse', 'poésie'... Faut quand même pas idéaliser à outrance non plus. Un bébé, c'est surtout un organisme en développement qui bouffe, qui dort et qui chiale. Y a de la beauté là-dedans, certes, mais faut pas non plus transformer ça en concept philosophique, quoi.
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Bon, si je récapitule, on est partis de la forme et de la dépendance du bébé (comme la patate qui a besoin de terre), on a parlé de l'aspect nourricier, du besoin d'un juste milieu entre protection et exposition au monde, et on a même bifurqué sur le côté "pousse tranquillement" et la sagesse de cette passivité... avec un rappel à l'ordre pour pas trop planer non plus, hein. 😉
TempeteDeSable95
le 15 Juin 2025